TPE: L'alcool
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Message  Admin Ven 28 Jan - 21:52

On a donc pu voir dans cette production que les différences de consommations entre les générations restent énormes. En effet, les « anciennes » générations consommaient de façon régulière des alcools comme le vin, sans rechercher l’ivresse, alors que la nouvelle génération a plutôt tendance à consommer 1 à 2 fois dans la semaine, mais de façon très excessive, ne buvant que pour atteindre l’ivresse à tout prix. Mais on peut alors se demander quelles peuvent être les conséquences découlant de ces écarts de consommation.
Comme on a pu le voir, les effets de l’alcool dépendent beaucoup du mode de consommation et de la personne qui consomme. De ce point de vue là, les résultats de la comparaison sont sans appels : le « binge drinking » est dévastateur autant du côté psychologique que du côté physiologique, sur le court comme sur le long terme. En peu de temps, l’alcoolémie grimpe et des effets désagréables (nausées, vertiges, vomissements, et parfois jusqu’au coma éthylique) se font ressentir ; sur un plus long terme, c’est le système nerveux central qui en pâtie le plus. En effet, le risque de lésions cérébrales (parfois irréversibles) n’est pas négligeable. De plus, on note que plus la consommation est précoce, plus le risque d’alcoolodépendance est grand. En comparaison, le mode d’ingestion de l’alcool des précédentes générations était bien moins dangereux sur le court terme, n’occasionnant que très peu de risque ; mais n’était pas sans conséquences sur le plus long terme si la consommation était régulière. En effet, boire de façon relativement modérée mais tous les jours est susceptible d’engendrer des maladies du foie (telle la cirrhose) ou des cancers.
Du côté de la tolérance, les écarts entre les générations sont également remarquables. On voit ainsi que les jeunes tolèrent moins bien l’alcool que les adultes et sont bien plus exposés aux dangers d’une consommation trop importante ou trop régulière en raison de leur faible corpulence, de la présence en moindre quantité d’enzymes permettant l’élimination de l’alcool par le foie, et du fait que leur cerveau soit encore en développement. Le manque d’expérience de la nouvelle génération peut aussi expliquer une partie de l’écart de tolérance. En effet, le fait que la consommation d’alcool soit une nouveauté pousse les jeunes à se mettre en danger en prenant des risques inconsidérés ce qui contribue largement à la dangerosité du « binge drinking ».
On peut aussi ajouter que si l’alcool peut détruire la santé et l’organisme d’un individu qui boit, il peut aussi être dangereux pour d’autre qui ne boivent pas. Malheureusement : « Deux accidents de la route sur cinq sont des accidents mortels causés par des personnes ayant un taux d'alcoolémie supérieur à 0,70 g/litre. ». Plus l’alcoolémie est élevée, plus le temps de réaction augmente, ceci expliquant en partie cette facette des conséquences de la consommation actuelle de l’alcool.

Nous avons donc su observer les différences de consommation entre les générations, ces dernières décennies, et en mesurer les conséquences qui s’avèrent alarmantes. On peut alors espérer que la tendance va s’inverser, c’est pourquoi la réalisation d’un tel travail semble importante.

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