TPE: L'alcool
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II-Des effets divers et variés; recherchés et craints

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Message  Admin Ven 28 Jan - 21:58

A/Les effets à court terme

1/Les effets physiologique

De quelle façon l’alcool se diffuse t-il dans tout le corps ?
Pour toute personne l’alcool ingéré va directement passer dans le sang. En effet l’éthanol n’étant pas digéré, il passe du tube digestif aux vaisseaux sanguins. Ce passage commence dès la muqueuse buccale et l’œsophage. Ensuite, lorsqu’il passera dans l’estomac, 25% de l’alcool va passer dans le sang et une autre grande partie restante passera lorsqu’elle sera dans l’intestin. Le passage dans le sang sera plus rapide lorsque l’estomac du sujet sera vide, qu’il boira des boissons alcoolisées chaudes ou lorsqu’il boira ses boissons rapidement.
Un sujet présentant donc ces trois cas ressentira les effets de l’alcool plus rapidement du fait que l’alcool passe plus vite dans le sang et donc que ce taux augmente plus rapidement.
L’alcool se diffuse plus lentement dans les vaisseaux sanguins quand il se trouve dans l’estomac. C’est l’une des raisons pour lesquels une personne venant de manger aura un taux d’alcool dans le sang plus faible et donc ressentira moins les effets car il restera plus longtemps dans l’estomac et mettra plus de temps pour arriver jusqu’à l’intestin.
Cet alcool, transporté dans le sang va se diffuser rapidement dans tout le corps et tous les organes.
La concentration maximale d’alcool dans le sang est en moyenne atteinte après 60 minutes. C’est un dépresseur du système nerveux central.
Après une grande consommation d’alcool, les fonctions motrices sont touchées. Le sujet présente une mauvaise coordination des membres et ses reflexes sont ralentis. Ce retard est de l’ordre de 0.5 à 1 seconde de plus que la normale.
On distingue sept stades d’alcoolémie :
- Le premier : Alcoolémie de 0.5g/L de sang (limite légale en France pour la conduite) : une légère ivresse. Le temps de réaction augmente légèrement, on passe d’environ 1seconde à 1.2 seconde. Par exemple, un véhicule roulant à 90km/h parcourt en une seconde 25 mètres. Il parcourra ainsi 30 mètres avec une alcoolémie de 0.5g/L.
- Le deuxième : Alcoolémie de 0.8g/L de sang (en France, considérée comme un délit) : ivresse en légère augmentation. La capacité visuelle est réduite de 25%. La coordination et la motricité sont réduites.
-Le troisième : Alcoolémie de 1g/L de sang : les facultés motrices sont toujours plus réduites. Apparition de troubles de l’équilibre.
-Le quatrième : Alcoolémie de 1.5g/L de sang : ivresse évidente, les troubles de l’équilibre sont plus marqués et apparition de troubles d’élocution. Il y’a un relâchement de tous les muscles et une vision double.
-Le cinquième : Alcoolémie de 2.5g/L de sang : ivresse extrême : Ralentissement prononcé de tous les reflexes, très grandes difficultés pour rester debout puis par la suite début de vomissements.
-Le sixième : Alcoolémie de 3.5g/L de sang : Proche du coma éthylique ou coma éthylique.
- Le septième : Alcoolémie de 5g/L de sang : Coma éthylique avec de grandes probabilités de décès. Il n’y a plus aucune réaction du sujet, arrêt respiratoire.

Contre toute attente, après une consommation d’alcool, le corps ne se réchauffe pas mais refroidit d’où cette impression de chaleur que l’on ressent.
Lorsqu’il est consommé à petites doses sur une durée relativement longue, l’organisme est en mesure d’éliminer petit à petit une partie de cet alcool. Cette élimination se fait en majorité par le foie. Il y’a un processus de trois étapes. Premièrement, l’enzyme alcool déshydrogénase va transformer l’alcool en acétaldéhyde, une substance très toxique ce qui explique en partie les dommages liés à l’alcool. Deuxièmement, cet acétaldéhyde est transformé par une autre enzyme : l’acétaldéhyde déshydrogénase en acide acétique. Ce dernier va être transformé en acétyl-coenzyme A.
Schéma : alcool pur --------> acétaldéhyde --------> acide acétique
(enzyme ADH) (enzyme ALDH)


2/Les effets psychologiques

Quelles sont les conséquences psychologiques sur une ingestion d’alcool à court terme ?
L’alcool est une puissante substance psychotrope considérée comme stupéfiant. En effet sa possession, sa consommation ou son trafic peut être réglementé ou interdit.
L’alcool passant dans tout le corps, le système nerveux central n’y échappe pas et est fortement touché après une prise d’alcool. Ce dernier relaxe et désinhibe. Il influe principalement sur le jugement. On peut ressentir les premiers effets après 5 minutes après absorption provoquant une légère euphorie puis par la suite des troubles de la vision. On est étourdi, la mémoire immédiate fonctionne moins bien et on ne connait plus la gêne.
Certaines personnes après absorption d’alcool deviennent violentes et ont des troubles du comportement pouvant aller jusqu’aux agressions sexuelles, suicides et homicides.
Les sept stades d’alcoolémie sont toujours les mêmes : d’une légère ivresse au coma éthylique.
Le premier : Alcoolémie de 0.5g/L de sang. Le temps de réaction augmente légèrement, on passe d’environ 1seconde à 1.2 seconde. Ensuite avec une alcoolémie de 0.8g/L de sang, une ivresse en légère augmentation. Le temps de réaction est maintenant en moyenne de 1.3 à 1.5 secondes. La désinhibition devient importante et un léger état d’euphorie est ressentit.
Le troisième : Alcoolémie de 1g/L de sang : les facultés motrices et intellectuelles sont toujours plus réduites. Apparition de troubles de l’équilibre.
Le quatrième : Alcoolémie de 1.5g/L de sang : ivresse évidente, les troubles de l’équilibre sont plus marqués et apparition de troubles d’élocution. Il y’a un relâchement de tous les muscles, une perte de mémoire et une vision double.
Le cinquième : Alcoolémie de 2.5g/L de sang : ivresse extrême : Ralentissement prononcé de tous les reflexes, très grandes difficultés pour rester debout, somnolence puis par la suite vomissements.
Le sixième : Alcoolémie de 3.5g/L de sang : Proche du coma éthylique ou coma éthylique.
Le septième : Alcoolémie de 5g/L de sang : Coma éthylique avec de grandes probabilités de décès. Il n’ya plus aucune réaction du sujet.

Stade et alcoolémie Effets physiologiques et psychologiques
1 (0.5g/L de sang) Une légère ivresse. Le temps de réaction augmente légèrement, on passe d’environ 1seconde à 1.2 seconde.
2 (0.8 g/L de sang) ivresse en légère augmentation. La capacité visuelle est réduite de 25%. La coordination et la motricité sont réduites. Le temps de réaction est maintenant en moyenne de 1.3 à 1.5 secondes. La désinhibition devient importante et un léger état d’euphorie est ressentit.
3 (1g/L de sang) les facultés motrices et intellectuelles sont toujours plus réduites. Apparition de troubles de l’équilibre.
4 (1.5g/L de sang) ivresse évidente, les troubles de l’équilibre sont plus marqués et apparition de troubles d’élocution. Il y’a un relâchement de tous les muscles, une perte de mémoire et une vision double.
5 (2.5g/L de sang) ivresse extrême : Ralentissement prononcé de tous les reflexes, très grandes difficultés pour rester debout, somnolence puis par la suite vomissements.

6 (3.5g/L de sang) Proche du coma éthylique ou coma éthylique (en fonction des caractéristiques de l’individu, voir partie 3).
7 (5g/L de sang) Coma éthylique avec de grandes probabilités de décès. Il n’ya plus aucune réaction du sujet, arrêt respiratoire.



Une personne buvant de grandes quantités d’alcool en étant jeune et pour la première fois peut se sentir coupable et avoir une mauvaise estime de soit ; en premier lieu lié à la peur des effets nocifs que l’alcool peut avoir sur son organisme et de la réaction de autres face à sa consommation excessive. Même si la consommation des jeunes augmente (voir partie V/B/), une partie non négligeable d’adolescents se limite pour ne boire jamais ou presque jamais d’alcool même pendant les fêtes.

B/ Les effets à long terme.

1)Les effets physiologiques

Quelles sont les conséquences d’une prise d’alcool régulière et en grande quantité ?
On nous dit souvent que un à deux verres de vin par jour sont bons pour le cœur. En effet, le vin est un antioxydant et protège de l’angine de poitrine, une maladie cardiaque résultant d’une ischémie du myocarde (un manque d’apport d’oxygène au myocarde) et à une sténose coronarienne (une diminution du débit sanguin dans une artère coronaire).
Un à deux verres d’alcool par jour est donc bon pour la santé, mais attention à ne pas en abuser.
En effet, après de grandes consommations d’alcool régulières, l’usager risque de développer après plusieurs années de nombreuses pathologies dont de nombreux cancers (celui de la bouche, de la gorge, de l’intestin), une cirrhose (une maladie chronique du foie se caractérisant par une destruction de ses cellules), des maladies du pancréas, des troubles cardio-vasculaires et des maladies du système nerveux.

Maladies des femmes et des hommes liées à l’alcool.

L'alcoolisation chronique s'accompagne aussi régulièrement mais pas systématiquement d'une impuissance chez l'homme et d'une disparition des cycles menstruels chez la femme.
Une consommation régulière amène une dépendance physique, l’individu misant sur la consommation d’alcool en pensant que ce dernier l’aidera à supprimer ses problèmes, accroître sa confiance en soi et enlever ses blocages.

En plus de cela, les tests psychologiques montrent que même avec une consommation d’alcool minime par jour, de l’ordre d’une unité d’alcool, il résulte des perturbations sur la vitesse psychomotrice, la mémoire, l’apprentissage et la capacité de raisonnement.
S’ajoute à cela une anxiété quotidienne, une démotivation pouvant aller jusqu’à la dépression, une basse estime de soit et un sentiment de culpabilité et de honte.
Aujourd’hui, en France, on compte 45000 décès par ans liés à l’alcool, compris : les accidents de la route liés aux excès d’alcool concernant les conducteurs. Le pays connaît la surmortalité masculine liée à l'alcool la plus élevée de l'Union européenne. Cette surmortalité masculine est de 30% supérieur à la moyenne des autres pays de l’UE.
Face à ces statistiques alarmantes, conformément à la loi de santé publique du 9 août 2004, le gouvernement français a organisé dans les 26 régions françaises les états généraux de l'alcool en vue de préparer une refonte de la politique de santé en la matière.

2/Les effets psychologiques.

La dépendance à l’alcool prend une ampleur inquiétante dans notre société. En effet l’entourage d’un individu alcoolique n’exercera pas la même pression pour le limiter que s’il était toxicomane. L’alcool étant largement banalisé, les consommations régulières sont moins prises en compte, jugées moins graves. La dépendance psychologique est un besoin de ressentir les effets qu’ils soient minimes ou importants. Cette dépendance peut arriver même lors de consommations occasionnelles. Cette état de manque provoque l’anxiété et dans certains cas plus graves la panique. Il survient après que l’organisme soit habitué à la présence d’alcool dans le corps. Le corps s’étant adapté l’individu sera confronté à des symptômes de sevrage (insomnie nervosité ou manque d’appétit).
Même si la consommation d’alcool modérée procure du plaisir et un avantage social, lors de fêtes par exemple, il n’en va pas de même pour la consommation excessive et dépendante. Bien au contraire, celle-ci est susceptible de perturber gravement la vie sociale et familiale. Dans 25% des divorces et dans la majorité des cas de mauvais traitement envers les enfants, l’alcool est le facteur déclenchant. Lorsque l’on devient dépendant, au même titre qu’une autre drogue, la vie nous paraît futile et on se referme sur soit. On devient facilement irritable et les troubles comportementaux sont de plus en plus importants. La consommation abusive et régulière entraîne aussi des troubles du sommeil (réveils fréquents puis insomnie).
De plus, une consommation régulière entraine de nombreux problèmes sociaux. Dans un couple, des problèmes relationnels peuvent apparaître que ce soit avec le conjoint ou avec le ou les enfants. Dans la profession de l’individu concerné, il y’a souvent une baisse marquée de la motivation et du rendement au travail. Des problèmes financiers peuvent notamment apparaitre à cause des besoins réguliers d’alcool représentant un budget relativement important.
Une consommation quotidienne assez élevée, d’environ 3 à quatre unités d’alcool entraine des perturbations sur la vitesse psychomotrice, la mémoire et la capacité de raisonnement.
Chez l’enfant et l’adolescent, la consommation étant déjà très néfaste pour la santé amène à desadifficultésascolaires.




C/Alcool et ses combinaisons.

1)Les médicaments.

Mélange alcool et médicament
Un individu devant suivre un traitement médicamenteux doit demander conseil auprès d’un médecin et vérifier les risques dans le cas où ce traitement serait combiné avec une consommation d’alcool même occasionnelle. En effet la prise de ces deux produits peut amener à des effets néfastes. La santé de l’individu risque d’en être gravement affectée. Un des principaux effets lors de ce mélange est une somnolence importante pouvant amener à un arrêt respiratoire lors d’une ingestion en grande quantité.
A plus long terme, l’alcool peut modifier l’élimination du médicament. Dans certaines circonstances et selon la quantité d’alcool consommée, l’alcool peut stopper la dégradation du médicament dans l’organisme et donc prolonger sa présence, renforçant son activité et ses effets secondaires.
Il peut aussi y avoir une modification du métabolisme du médicament pouvant le transformer en d’autres substances toxiques provoquant des lésions du foie ou d’autres organes. Ces effets ont lieu lors d’une consommation aiguë.
La prise de médicaments comme certains anti-inflammatoires (Aspirine) peut aussi ralentir l’élimination de l’alcool par le foie et donc augmenter le taux d’alcool dans le sang (lors d’une consommation chronique).
Un mélange est à bannir, celui de l’alcool et des somnifères. En effet, il peut affecter dangereusement la respiration et provoquer la mort. D’autres mêmes moins dangereux : alcool avec des analgésiques, des sédatifs, des antidépresseurs, des tranquillisants restent fortement déconseillés.

2)Les autres drogues.

L'alcool est une substance psychoative, qui agit sur le système nerveux centrale. La prise simultanée de drogues, qu'elles soient "douces" ou "dures", ne peut que renforcer ces effets. Un tel mélange peut provoquer des dysfonctionnements psychiques extrêmement dangereux pour votre santé. Lors de fêtes, le mélange de plusieurs produits psychotropes tend à se banaliser. Se mélange s’effectue en premier lieu pour les joints ; tabac et cannabis sont mélangés. Tous ces mélanges augmentent ou modifient l’effet d’un produit grâce à un autre, c’est pour cela qu’ils sont tant recherchés. Ces mélanges peuvent aussi diminuer les effets négatifs d’un premier produit par le second, c’est le cas de l’alcool mélangé à l’ecstasy ou aux boissons énergisantes, permettant de diminuer les effets soporifiques de l’alcool.
Ainsi, les mélanges présentent de grands risques.
Le mélange alcool et cannabis diminue fortement la vigilance. Il semblera à un sujet ayant testé ce mélange, que rien n’est dangereux et que tout lui est accessible. C’est pourquoi les lieux non sécurisées sont à bannir. Le mélange alcool ecstasy diminuent la sensation de soif et peuvent amener à une déshydratation. Le mélange alcool

Alcool Tabac Cannabis Cocaïne Héroïne
Dépendance physique Très forte Forte Faible Faible Très forte
Dépendance Psychique Très forte Très forte Faible Forte Très forte
Neurotoxicité Forte Très faible Faible Forte Faible
Toxicité générale Forte Très forte Faible Forte Forte
Dangerosité sociale Forte Nulle Faible Très forte Très forte

Dangerosité des drogues.
Tableau extrait du rapport Roques (1998)

3)Consommation et grossesse.

Lorsqu’une femme est enceinte, sa consommation d’alcool doit être stoppée même si elle est occasionnelle. Les risques sont trop grands pour le fœtus et il se trouve parfois des syndromes d’alcoolisation fœtale correspondant à une intoxication alcoolique de l’embryon ou du fœtus. Ce syndrome survient lors de la consommation d’alcool de la mère pendant la grossesse, perturbant le développement embryonnaire. Le fœtus aura des problèmes de développement provoquant des troubles congénitaux (malformations, troubles mentaux etc).
Ces troubles sont beaucoup plus fréquents que ce que l’on pense. Il est important de ne pas les négliger, ils surviennent rapidement. En France, chaque année 7000 enfants naissent avec les troubles du spectre de l’alcoolisation fœtale, soit 1%. Il provoque un retard mental et une modification des traits du visage.

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